$ Sam Cooper $

ROLL

Nom : Cooper
Prénom(s) : Sam
Surnom(s) : Sammy
N’utilise aucun pseudo particulier, change à chaque fois… Mais finit toujours les attaques de systèmes en insérant ce dicton avant de disparaître :
« Free World. Nothing is Impossible ».
Age : 30 ans
Jobs (et équipe s’il y a): Hacker, The Avengers


POLICE RECORD

Caractère :

Loyal, toujours. Jusqu’à la mort et bien au-delà, Sam ne trahira jamais quelqu’un qui a confiance en lui, connaissance, ami ou amour… Il est à l’antipode du traître, du fourbe. Chez lui tout se fait de face, quitte à se prendre un choc frontal violent, sa franchise est une facette majeure de sa personnalité tout comme son naturel, deux traits de caractère qui se rejoignent et qui conduisent bien souvent à des échanges… Volcaniques. Sammy n’a pas peur des mots, il en use en général avec humour et justesse, bien qu’il n’hésite pas à dire ce qu’il pense, aussi controversé que cela puisse paraître. Grande gueule ? Peut-être, sans doute, si l’on considère que l’honnêteté ainsi que la libre pensée en font partie… Bon d’accord, il l’est. Il a une certaine aversion de l’autorité, ne l’acceptant qu’en cas exceptionnel comme celui bien particulier de Gabriel Lancaster, à qui il peut obéir sans contester de trop. Sinon en général, on ne donne pas d’ordre à Sam Cooper. Celui considéré comme la terreur des réseaux informatiques ne se laisse pas mener par le bout du nez, oh que non, il a plutôt tendance à partir dans le sens inverse de l’indiqué et à en jouer, se moquant bien des possibles représailles. Esprit de contradiction oblige. Un peu rebelle sur les bords notre hacker pas vrai ? C’est peu dire ! Même s’il a passé le stade de l’étudiant effronté qui n’en fait qu’à sa tête, il a gardé quelques « séquelles » de cette période passée, qui lui apportent certes du charme, de petits avantages non négligeables, mais aussi beaucoup, beaucoup d’inconvénients et de problèmes merdiques… Quel couillon aussi, très malin de se pointer au FBI à 20 ans, avec une dégaine de repris de justice, une boucle à l’oreille, jean troué et j’en passe… Catalogué net, forcément. Et alors ? Et alors pas étonnant qu’il t’arrive des conneries même dix ans plus tard, môsieur je-fais-ce-que-je-veux-comme-ça-me-plaît-de-faire ! Oui, parce qu’il a la tête dure aussi, un peu obstiné dirons-nous… Ah non mieux : opiniâtre. Je tiens et je lâcherai pas (sauf si tu me coupes la main, et encore, il serait capable de mordre). Et dans la continuité, tant qu’on y est, il aime particulièrement les défis. Mais surtout les gagner. Perdre ? Echouer ? Et puis quoi encore ?!! Oui il joue, oui il prend des risques (il adore ça même)… Mais n’oublions pas son job. S’il est aussi doué dans son domaine de prédilection, c’est bien parce qu’il a un esprit logique et structuré, capable de faire exploser les systèmes les plus complexes. Donc ? Donc il a une très sérieuse tendance à détester perdre. Néanmoins, il fait preuve d’une patience quasi-inébranlable… Voilà par contre quelque chose qui n’est pas inné chez lui, mais acquis au cours du temps et au fur et à mesure des expériences. Des nerfs solides et accrochés oui, bien qu’il lui arrive de temps à autre de s’emporter, notamment lorsque…Comment dire ? Non, allons droit au but : Jaloux en amour. Mais non…Oh ça va Sam, avoue au moins ça ! C’est flagrant comme le pif au milieu de la face, pas de blablas, c’est pas comme si tu étais crédible en mentant ! C’est visible et pas qu’un peu, dès qu’un regard trop « sectorisé » se posait sur Rachel, tu te mettais à fixer le connard en question avec un air à faire pâlir un serial killer, et si ça ne marchait pas sur l’inconscient trop téméraire, tu… Euh…C’est déjà arrivé ? Pas sûr, tu peux être particulièrement agressif dans ces cas-là. Cela peut sembler un peu ‘extrême’ à première vue, mais par chance, il est un tant soit peu discret… Et surtout, infiniment doux en privé, avec celle qu’il aime… Une vraie crème ! On dirait pas comme ça mais c’est un cœur tendre… Il lui arrivera même de se le nier, pour amortir les chocs affectifs subis. Un visage qu’il ne réserve qu’à Rachel, même s’il se doute qu’après ces années, tout ne serait plus pareil… Lui aussi s’est endurci, mais reste au final le même homme charmant au caractère affirmé, trop provocant pour être blanc et trop fidèle pour être noir.

Et pour finir sa philosophie, qui le différencie de nombreux hackers :
Il considère que rien ne lui est dû, mais que tout est à acquérir… Car rien, absolument rien, n'est impossible.


Description Physique :

Sam Cooper… Aux alentours des 1m90, mince mais le corps taillé, musclé (voilà qui fera taire ceux qui attaquent les personnes assises devant leur écran), brun aux yeux de la même teinte où se perde parfois des reflets verts et dorés… Un visage droit mais finement taillé, distinguable, un minois qu’on n’oublie pas de sitôt par l’aura qui s’en dégage. Les éléments marquants restent d’abords son regard, puissant, profond, vif et attentif, effet rayons X garanti… Du moins, tout dépends l’interlocuteur. Une lueur malicieuse ou de la douceur à l’état pure peuvent très bien prendre place au fond de ses prunelles… Nous pourrions aussi nous attarder sur l’ourlet de ses lèvres et son nez fier, la finesse de ses mains ou même encore la taille de sa barbe, mais ce sont des détails auxquels on ne prend pas garde dans une description signalétique.

Il possède quelques signes distinctifs, marques de la vie qu’il s’est à lui-même infligé : un anneau d’or à l’oreille gauche, qui accentue l’air rebelle qu’on lui assigne d’origine, ainsi qu’un tatouage parcourant un peu son dos, se poursuivant sur l’épaule puis allant vers le torse, il s’agit d’un signe tribal qu’il porte depuis l’adolescence. Vestimentaire ? Vous en avez pas marre de poser des questions ?? Bon… Disons que le jean/tee-shirt lui convient parfaitement, mais pour quelques occasions il porte un costard/cravate tout ce qu’il y a de plus classe… Il aime bien coucouner aussi, boxer ou simple serviette à la taille font alors tout à fait l’affaire…

Sammy vu par sa belle *_*

Spoiler:

Talent spécial :

On ne naît pas hacker, mais avec la passion du risque… Et certainement aussi avec un don, celui de comprendre les méandres des systèmes les plus complexes… Sam Cooper a cette chance, c’est un hacker, le meilleur qui plus est. Même si depuis 4 ans, on a plus entendu parlé de lui… Impossible de comprendre comment il s’y prend, il n’a accepté d’en parler qu’avec les Lancaster père et fille, et seulement à demi-mots… Il semblerait qu’il ‘visualise’ le code. N’oublions pas quand même qu’il est très intelligent, réfléchit sur tout, tout le temps, en silence certes mais sans jamais s’arrêter. Un début d’explication…


Casier Judiciaire :

Bien remplit…
…Plus de précisions ? Pas envie… Le vol de 800 millions remplit déjà quelques pages, soigneusement écrites par Edith Sirvel.
Plus d’infos lui demander
Sinon… Pas mal de hacking, enfin, son vrai premier est le seul à avoir été repéré officiellement, erreur de débutant…


[Votre meilleur coup (ou prise) :] Les 800 millions pardi… Qui dit mieux ?
[Matériel utilisé ou armes :] Un ordinateur.
Outil des plus sophistiqués qui peut devenir une véritable arme entre des mains expertes…
Un flingue aussi ça peut-être pas mal, il ne dira pas non.


Quel camp choisissez-vous ? Et pourquoi ?

The Avengers.
Déjà, parce que Gabriel le lui a demandé. Ok…Mais après ce qui s’est passé en prison, il aurait été étonnant qu’il ne revienne que par amitié n’est-ce-pas ?
Pourquoi alors ? J’le dirai pas ! Cherchez, mais c’est pas bien difficile…
Oh oui, détail important : Julian Van Pelt a détruit sa vie. Ca motive non ?


Personnage inventé ? : Ouep, en partie du moins ^^
Célébrité sur l’avatar : Hugh Jackman.
Autres choses ? : L'espace déclaration
Rachel Beau-papaaaaa *esquive les tirs et les coups* à tous nos membres ^^
(que c'est beau tout ça *larmichette* xD)
Mot de passe : Admin powa


BEHIND THE SCREEN

Votre âge : Faut que jeunesse se fasse... Info confidentielle XD
Votre présence sur le forum : 7/7

Histoire :

Rien de plus mal organisé et bruyant qu’un tribunal. Et qu’est-ce qu’on s’y emmerde !
Nan mais avoue que t’as fait fort, tu entres, et direct, délit de belle gueule de bad boy. Les juges t’ont classé illico. T’aurais au moins pu retirer ton anneau de l’oreille… Après tout, tu n’as pas les antécédents que l’on te prête. Enfant unique d’une famille normale, au casier vierge, de bons citoyens américains… Enfin, australiens à l’origine, mais cela n’avait pas d’incidence. Des origines en fin de compte irréprochables, un cursus scolaire exemplaire, une bouille plutôt sage à première vue, tu pourrais sans doute t’en sortir sans trop de dégâts… Si tu n’étais pas aussi fidèle et opiniâtre. Tête dure.
Allez, un effort pour regarder la vénérable assemblée… Beaucoup de vieux… Des gens dépassés qui vont mettre une lourde peine à un jeune homme de 26 ans, sur qui ils n’ont que des préjugés. Possible que la plupart n’ait jamais croisé d’ordinateurs de leur vie, et voit le nom ‘hacker’ sur le dossier de Sam Cooper sans en comprendre le sens… Tant pis pour lui. De toute manière, à quoi bon juger un cas si désespéré ? Le principal concerné est le premier à se le demander à dire vrai.

« Coupable. Sans un complice. J’ai agis seul. »

Une voix claire, limpide, qui annonce ceci comme s’il s’agissait de la première des évidences. Assurément, tu n’as aucun doute sur ce que tu avances. Mensonge peut-être, mais aujourd’hui ta loyauté sans faille est ton intime allié, devançant pour l’occasion ta franchise naturelle. Tu souhaites avant tout que cette parade ridicule cesse vite, car elle n’apporte résolument rien à quiconque. Sauf peut-être une distraction pour ces demandeurs de chairs qui te regardent avidement, heureux d’avoir enfin sous la main un homme si facilement accusable. Pourtant, ce serait trop simple. Une voix contestataire s’élève à ta gauche, tu te retournes doucement, observant avec calme la « Justice » véhémente.

« Impossible ! 800 millions de dollars dérobés par un seul homme, cela relève du pur fantasme, c’est tout bonnement impossible ! »

Un sourire naquit sur tes lèvres, comme c’est amusant. Une attaque désespérée pour tenter de te déstabiliser, voyons, quelle naïveté… Mais c’est de bonne guerre, et tu as décidemment la langue plus aiguisée que ce pauvre type :

« Mais rien n’est impossible… Tout est à acquérir. Et je suis bien au-dessus de tout ce que votre petite cervelle peut imaginer, cher juré. »

Des cris d’indignation se répercutent en tout sens, ça se dispute et ça braille, une vraie troupe de poulettes qui piaffent et trépignent devant toi, qui affiche un air satisfait. T’as un côté grande gueule Sam Cooper, ne le nions pas. Mais si c’est pour semer la zizanie ne serait-ce que quelques minutes chez les grands de ce monde, ya de quoi te saluer bien bas.

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Se montrer détestable, là se trouvait toute la tactique. Que les regards se fixent sur son unique personne, pour que les éventuelles ombres se dessinant s’estompent… Que jamais ne soit évoqué les Lancaster, ni aucun autre. Simplement Sam Cooper, coupable jusqu’à la moelle de l’os, mauvais, oh oui si mauvais. Ce procès en devenait grotesque. Sam, mener son petit monde du bout de sa baguette ? N’exagérons rien. Son seul but était que les tords ne reviennent qu’à lui, le reste n’était qu’accessoire à ses yeux.

Il avait finit par remarquer Edith Sirvel, ayant la direction de son affaire et qui s’était chargée de l’arrêter en bonne et due forme… Une amie donc. Ton regard envers elle était un peu dur Sammy, mais au fond, pourquoi lui en vouloir ? Elle avait fait son job, toi le tien. C’est simplement toi qui avais perdu ce jour-là, mais ce n’était qu’une question de temps. D’années à l’époque, et aujourd’hui, de mois tout au plus.

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Une méthode qui s’était révélée pour le moins efficace : 7 ans. Voilà sa condamnation. Pour 800 millions de dollars dont il n’a jamais pu profiter, cher payé. Cela aurait été moins pénible sûrement si l’on ne l’avait pas emmené dans la prison la plus insalubre possible de l’Etat. Ah la beauté de ce monde… On ne pouvait pas le mettre sur la chaise ou encore lui injecter la dose létale, alors, en solution de rechange, ils devaient espérer qu’il crèverait gentiment de lui-même, par dépit ou à cause des conditions sanitaires déplorables… Mais son esprit était suffisamment libre pour se maintenir malgré les barrières physiques. Et s’il lui était interdit de sortir, il avait encore la possibilité de songer, la permission de rêver… Et c’est avec de la joie, oui de la joie, qu’il pensait à ceux qui vivaient, loin des barreaux… Rachel était presque omniprésente dans son esprit, il l’aimait depuis si longtemps désormais… C’est avec nostalgie qu’il se remémorait cette époque, puis plus long encore, son passé. Lui, jeune garçon qui voulait exister pour des parents bien absents, améliorant sans cesse ses performances pour obtenir l’inatteignable, parvenir à faire ce que personne d’autre n’avait réussi à accomplir. Déjà, sa philosophie profonde se mettait en place. Casser un chiffrement de 512 bits ? Personne ne le peut Sammy, tu perds ton temps. Voilà ce qui lui disait ses camarades, quelques années plus tard, à l’université. First hacking avec un vieil ordi, une clé de 128 bits réduit en poussières en moins de deux minutes. Pour ceux qui n’y connaissent rien ou presque, sachez que c’est possible pour d’autres mais que Sam est juste 100 000 000 000 000 000 000 000 fois plus rapide. Toujours aussi peu audacieux notre hacker ‘en herbe’ ? Pour lui, oui. La 512 bits avait finit elle-aussi par y passer (ce qui est censément impossible, en passant), alors qu’il créait ses ébauches de vers, menaçants déjà mais qui devinrent destructeurs plus tard lorsqu’il les reprit en main. Mais ce n’était pas assez. Car contrairement à beaucoup de hackers, Sam considère que rien ne lui est dû, mais que tout est à acquérir… Car rien, absolument rien, n'est impossible. Cela le conduit à s’attaquer sans préparations, à plus gros que lui. Attitude inconsciente qui aura pour conséquence de le mener tout droit au FBI. Et de prendre une autre décision, affective cette fois-ci, dont il mit longtemps à se remettre : se séparer d’avec sa petite-amie de l’époque, Anita Wong, dans le but de la protéger. Sam était déjà incapable de supporter en cette période de mêler ses proches à ses problèmes… Ani’ maniant elle-aussi l’outil, elle aurait été plus que soupçonnée. Il pensait faire le meilleur choix, même si ce n’était pas celui que lui dictait son cœur, sa raison ayant pris le dessus.

Le FBI… Il avait eu bien peur pour peu de choses à vrai dire. Désormais, l’évocation de ce lieu ne lui fait plus rien, car une fois l’obstacle affronté une première fois, Sammy enregistre. Il retenait surtout de sa venue sa rencontre avec le puissant Gabriel Lancaster, alors qu’il avait tout juste 20 ans. Assez impressionnant le gaillard, tant dans sa façon d’être qu’en paroles… T’avais eu les pétoches, pas vrai Sammy ? Mais non >___< pas rassuré simplement... Mais ce sentiment fut vite estompé. Pour des raisons qui leurs sont personnelles, Gabriel le prit sous son aile et l’emmena chez lui, où Sam fit la connaissance de la fille chérie de son futur mentor… Rachel Lancaster. Demoiselle un peu sauvage, élevée majoritairement par son père à qui elle avait pris quelques traits de caractères… Elle n’avait que 16 ans, déjà des convictions, et de plus, c’était une très belle jeune fille ce qui n’entachait en rien le tableau… Sous le charme le « bad boy ». Le béguin ? Vraisemblablement. Pourtant, bien que ce soit en totale opposition à son caractère de cacher ses sentiments, il ne fit rien vers elle. Parce qu’elle était jeune, mais surtout pour éviter des heurts avec le paternel qui surprotégeait son bijou… Hormis son ‘job’, cette expérience allait lui enseigner la patience, et endurcir ses nerfs. Pas facile tous les jours de vivre sous le même toit avec celle qu’on ne peut enlacer qu’en rêves… Cette pensée lui tira un sourire mélancolique, alors qu’il tourna sur le côté pour s’allonger sur le flanc, évitant au mieux de trop bouger pour ne pas faire un peu plus de mal au sommier miteux qui le soutenait au-dessus du sol. Il replongea de nouveau dans ses souvenirs, les évènements s’enchainant méthodiquement dans sa tête, tout était bien clair.

Gabriel fut viré du FBI et commença à plonger dans un monde moins « propre », Rachel elle, peut-être excédée par l’attitude de son père, était partie faire ses études… Une occasion pour Sam de se plonger dans ses programmes. De s’améliorer sans cesse. Vous vous demandez peut-être s’il a un Q.I supérieur le petit… Sans doute, mais il n’a jamais fait de test au cours de sa vie. Inintéressant. L’intelligence ne se résume pas à de bêtes questions rabâchées, mais se voit dans la vie de tous les jours. Notre faculté à nous sortir du merdier est un bon critère. Passons certains évènements auxquels Sam ne pense plus réellement, et venons-en à ce qui occupe son attention. Deux années plus tard Rachel était de retour, plus âgée, mature, magnifique. Il n’était alors plus question de masquer quoi que ce soit… Et ils se mirent ensembles. Que dire ? Sam a vécu là les plus belles années de son existence. Epanoui sous tous les plans. Un bonheur indicible sur lequel nous pourrions nous étendre des heures… Mais on peut le résumer assez simplement : Il l’aime. Plus que tout. De nouveau un sourire agrémenté d’un soupir profond alors qu’il ferme les yeux, imaginant quelques instants son visage… C’était une douce chaleur qui l’emplissait, bien que cette pensée accentue du même coup le sentiment de solitude qui l’habitait en ce lit désespérément froid.

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Ce n’était, après tout, qu’une question de temps. De misérables jours à tenir qui le séparaient de tout ce qu’il aime, mais qui auront au moins eut le mérite de le faire réfléchir sur les tenants et aboutissants de son existence. Quand on a que ça à foutre. Une petite introspection ne mangeait pas de pain, mais ne vous y trompez pas, il n’était pas question de remettre en cause le chemin choisit car il y avait longtemps réfléchit durant de nombreuses années… Non, il s’agissait là plutôt de penser ne serait-ce qu’un peu, à la vie, en général. Vaste sujet. Le défaut mortel de notre jeune hacker était peut-être de trop l’aimer, cette vie ingrate, et de trop peu la remercier de lui laisser chaque matin davantage de temps pour accomplir ce qui lui plaisait de faire, ou d’au contraire s’arroger le droit de se tourner les pouces. Néanmoins, dire qu’elle est juste n’est que pure mensonge, assurer qu’elle est destructrice, un euphémisme. On peut jouer avec autant que l’on le souhaite, mais un jour ou l’autre, elle finit par vous attraper. Quitte ou double, tenter ou échouer, gagner ou crever, voilà qui avait l’avantage d’être simple et divinement efficace, Sam s’en était parfaitement accommodé. Sauf que là, il avait perdu. Enfin… Il était plus juste et véridique de dire que ce n’était non pas un défaut de capacités, mais de prudence, qui l’avait mené jusqu’à ce trou à rats. Il les avait arrachés, les 800 millions. L’équipe avait eu les poches gavées et l’espace de quelques minutes, ils y avaient cru. Si l’Homme n’était pas aussi cupide et peu digne de confiance, il ne serait pas dans cette cellule immonde en compagnie de gars cons à se pendre, mais en Australie, avec celle qu’il aime… Destin de merde. Enfoiré de Van Pelt…

« Hé toi ! Le hacker ! »

Ah, la célébrité… Ce casse lui donnait une distinction, les autres prisonniers ne l’appelaient pas par son numéro… Quelle chance. Sam releva paresseusement son regard perçant, acéré, plus habitué à scruter un écran mais qui s’était parfaitement accoutumé à l’obscurité ambiante… Une attitude peu avenante, mais l’autre était buté, pois chiche à la place d’un cerveau oblige.

« Ouais toi ! Parait qu’ya un Lancaster qui veut t’voir ! »

Voilà qui est déjà plus intéressant. Tu te redresses sur ton lit, enfin, l’entassement de couvertures miteuses qui te sert de matelas, et te relèves nonchalamment. Deux ans que tu pourris ici, mais toujours aussi maître de tes gestes, et surtout, de ton attitude et de tes mots. Un léger sourire a pris place sur ton visage, apparemment fatigué, mauvais pour le teint les murs suintants et poussiéreux… Il semblerait que Gabriel vienne te voir. Pourquoi ? Et bien oui, il était risqué de se pointer à la prison pour une visite amicale, ce serait idiot que le FBI ait une preuve irréfutable pour faire le lien entre vous deux… Tu l’as sauvé en quelque sorte, lui, sa belle Rachel, et les autres de la petite bande. Tu ne t’en vantes pourtant pas, l’échec remue davantage tes pensées. D’un pas tranquille et mesuré, tu t’approches de la porte de ton enclos de fer…

« Suivez-moi Mr Cooper, on vous attend au parloir. »

C’est un espoir qui t’anime, celui d’avoir enfin des bonnes nouvelles. Savoir qu’à ton retour, une belle et chaleureuse maison t’attendra pour y vivre avec elle… Un doux rêve qui rend les jours moins difficiles à supporter. C’est le cœur léger que tu t’en vas rejoindre celui que tu considères comme un père spirituel. La désillusion risque d’être brutale.

Gabriel ne semblait pas changé, toujours aussi droit et puissant, un modèle pour Sam en soi. Mais…Il y avait quelque chose qui n’allait pas. Ce n’était pas un sourire heureux ni même un regard encourageant qui l’accueillit, mais une mine fermée, un air grave agrafé au visage qui fit violement changer Sam de figure. Ca sentait mauvais… Oh ce que Sammy haïssait avoir raison dans ces cas-là ! L’Ange ne lui fit pas de quartiers. Ces mots-là, il avait pu les encaisser par le passé, mais les entendre de la bouche de cet homme aimé et respecté, c’était de la torture. Seule une vitre transparente les séparait, mais Sam avait plus l’impression qu’un mur de fer s’était abattu. Mais surtout, au-delà de tout, la révélation la plus terrible eut l’effet d’un coup de poignard qui assomma son esprit quelques minutes : Rachel, emprisonnée. Pourquoi.. ? C’était… Ce n’était pas possible ! Sam secoua la tête avec violence, entrouvrant les lèvres, impuissant, terriblement désarmé… Ce n’était pas possible !!

« Gab’… Ce… C’est impossible ! J’ai tout fait pour que ça n’arrive pas, TOUT !! »

Sam, tu te trompes, tu le sais pourtant… Car rien, absolument rien, n’est impossible.

« Oui mais il semblerait que son amour pour toi l'ait poussé à bien plus. »

Muet, stupéfié, abattu. L’incompréhension se lit dans ton regard perdu qui cherche avec acharnement le moindre signe sur le visage de Gabriel qui pourrait te laisser croire que tout ça n’est qu’une très, très mauvaise plaisanterie. Mais rien. Pas une ride au coin des yeux, pas même l’esquisse d’un sourire. Tu te perds dans les méandres d’une foule de pensées qui s’accumulent, avant de souffler avec encore un soupçon d’espoir au fond de ta voix brisée :

« - Combien.. Elle en a pour combien de temps...?

- 2 ans. 2 ans Sam... 2 putain d'années durant lesquelles je serais privé de ma fille et où elle sera jetée en enfer au milieu des lions »

Trop Long… Beaucoup trop pour quelqu’un qui n’a rien fait. Quelque chose bouillonne violemment en toi, hurle à l’infamie et réclame vengeance, tandis qu’une autre se lamente et implore, jure le destin qui frappe aveuglement. La colère et la tristesse se mélangent, donnant lieu à un cocktail puissant et douloureux :

« - Et moi je vais pourrir ici 7 ans..! 7 ans pour toi Gab', pour elle, tu sais très bien que je n'ai jamais voulu qu'elle... J'y resterai deux ans de plus si ça pouvait la faire sortir.
- Oui mais ça faisait partie des risques encourus Sam...on le savait, tu le savais, et j'en suis vraiment désolé. Julian ne s'en tirera pas comme ça ! Tu peux me croire. Mais Rachel, mon bébé, n'avait rien à voir là dedans !
- Je sais...
- Elle trinque pour rien Sam ! Uniquement pour toi !
- Je sais !!! »

Un cri du cœur nécessaire. Tu passes une main lourde sur ton visage, comme si ce simple geste avait le pouvoir miraculeux d’éloigner, de balayer d’un revers tous les maux. Il n’en était rien. Tu sais, tu sens ce qu’il va arriver, et le redoutes terriblement. Mais il va falloir affronter de front… Tu en souffres d’avance, jamais tu n’aurais pensé vivre un conflit avec lui… Pas avec ta famille, ta vraie famille.

« - Je suis désolé Gab... Mais je l'aime, et même toi tu n’y peux rien.
- Si tu l'aimes vraiment ne t'approches plus d'elle, oublie la, oublie nous. Je t'interdis de chercher à la contacter, ou à la voir, maintenant ou après. Tu m'as compris ?? Tu m'as bien compris Sam ? Laisse la tranquille. »

…Un silence de mort s’installe, immobile… Sam, n’oublie pas de respirer…

« ...J'étais sérieux Gab… »

Soudainement pensif, les yeux dans le vague, tu n’es plus tout à fait là, plutôt dans tes songes, là où ce qu’il vient de te dire n’a aucune prise. Une réalité qui aurait pu être tienne, et qui te parait désormais lointaine, peut-être même inaccessible. Ton optimisme n’est pas de poids face à ce qui t’enserre le cœur.

« Quand je t'ai dis que j'emmènerai Rachel aux Bahamas... En Australie... »

A nouveau ton regard tombe sur lui, se plantant dans le sien pour prononcer ces quelques mots d’un ton résolu : « Je le pense toujours. »

Gabriel se redresse, la séance est levée. Enfin, pas totalement. Il a encore une réplique pour toi, pour bien t’achever, pour que la lame s’enfonce assez profondément pour que l’envie de revenir ne refasse jamais surface.

« Tout ça n'était qu'un rêve et ça le restera !
Tu ne t'approches plus d'elle, je te l'interdis. »

Les derniers mots bien accentués… Sam, t’as parfaitement compris le message. Amuses toi à désobéir et ta vie, ou du moins les lambeaux qui auront survécus au séjour carcéral, ne vaut plus rien.

¤¤¤¤¤¤

Le temps passe… Et les gens changent. Deux années ont passé, avant la libération. Trois de gagnées… Pour bonne conduite… Il faut dire que Sam a été exemplaire. Un détenu silencieux et calme, s’exécutant. Inutile de préciser que quelques baffes mentales ont été utiles pour réaliser cet exploit, museler un fort caractère pour une si longue période n’est pas chose facile. Mais il y était parvenu, là était le principal. Libre… Mais terriblement seul. Une idée de vengeance qui trotte dans la tête. Un besoin de retrouver un amour trop longtemps insatisfait. Une haine dévorante qui lui hurle de braver l’interdit et de saisir le premier ordi qui passe. Un visage à aller embrasser malgré les menaces. La réponse lui fut apportée par l’ange Gabriel lui-même… Qui déclara une trêve. Lancaster avait besoin des meilleurs pour récupérer les 800 millions plus les intérêts, et Sam se trouvait être le plus grand hacker de son temps. Heureux hasard. Bien qu’il n’ait pas touché à un clavier depuis maintenant quatre ans, c’était inscrit dans son crâne, une méthode indélébile qui faisait partit de lui… Il visualisait le code. Quoiqu’il en soit, Gabriel vînt le chercher pour lui demander de ses services. Soit. Mais les deux sont durs en affaire. Sam demande à voir Rachel, et s’auto-autorise à la récupérer à sa sortie de la prison… Qu’il en soit ainsi.
Le groupe se reforme… Et réclame vengeance !



Héhé, on a bien bossé
On se sera fait désirer mais bon
Ma Racheeeel viens à moua (dehors les enfants )