Maximilian Love était assis à une table du Little Italy, un restaurant assez médoicre. On était loin du luxe qu'on pouvait trouver au Ritz mais au moins, ce n'était pas un fast-food. De toute façon, Maxy n'avait plus vraiment les moyens de se payer le grand jeu : son argent, presque tous ses dollars étaient passés dans la poche des Avengers. Plus de 500 millions de $ perdus à cause d'une bande de voleurs. Et comme si ça ne suffisait pas, les autres clans mafieux avaient sauté sur l'occasion : le rêve de voir la Famille Love détruite était bien trop tentant. Maxy avait presque tout perdu : fric, organisation, relations...il avait réussi à tenir New York une semaine après le vol mais les ennemis étaient partout : poison dans ses restaurants, bombes dans ses hôtels, facades mitraillées...pour la première fois de sa vie, Maximilian avait dû fuir. Lui. Le "boss". Le Don. Celui qui avait vaincu les clans mafieux de la Grosse Pomme. Celui qui avait monté une à une les marches du pouvoir pour contrôler le crime organisé new-yorkais. Maxy n'avait pas eu le choix. Tout s'était terminé quand les gangs adverses avaient attaqué sa résidence et en plein jour ! Ils n'avaient pas fait les choses à moitié : fusils d'assaut, grenades, véhicules blindés...
Les derniers fidèles de Love étaient morts pour garantir sa fuite : une échappatoire en jet privé, direction l'Europe. Maxy n'avait pû sauver qu'une chose de son empire : le Parrain. Le fameux livre de Puzzo et son adaptation par Coppola. C'étaient des symboles pour lui : ce qui lui avait donné envie de devenir le Don. Ce livre et ces films étaient très importants à ses yeux.
En Europe, Maxy avait essayé de se faire oublier, où du moins un peu. Mais l'annonçe de la libération des auteurs du casse avait fait revenir Maximilian illico presto aux USA. Il allait récupérer son fric. Et son empire. Même si pour l'instant, il mangeait des pâtes infectes dans un restaurant tout aussi infect. Mais le Don était aux aguets. Il reprendrait bientôt ce qui lui appartenait