Hacker's Revenge
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De l’action, de l’intrigue et une bonne dose d’humour. Entre la saga des Die Hard, Opération Espadon et Braquage à l’italienne venez prendre part a cette course contre le temps, où seul l’argent et votre faculté a vous sortir du merdier sont de rigueur.
 
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 A Glimpse Of Home [Pv Sam]

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AuteurMessage
Rachel Lancaster
¤ Admin Terror ! ¤
Rachel Lancaster


Féminin Nombre de messages : 301
Age du perso : 26 ans
Localisation : Chez Papa
Métier (talent particulier) : Arnaqueuse (experte en serrures)
<u><b>Casier Judiciaire</b></ : 2 ans a la Prison de Femme de Washington pour Obstruction à la justice et complicité dans l'affaire Sam Cooper
<b><u>Relations</u></b> : [+++] Papa ^^
[++] Mickey

[♥♥♥] Sammy

[- - -] Ce traitre de Julian Van Pelt

Controleur Judiciaire
Notoriété:
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MessageSujet: A Glimpse Of Home [Pv Sam]   A Glimpse Of Home [Pv Sam] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 0:40

John Stuart Mill a écrit que « La seule fin pour laquelle les hommes sont autorisés, individuellement ou collectivement, à intervenir dans la liberté d’action d’un de leurs semblables, est la protection de soi-même ».
Rachel Lancaster était loin d’être d’accord. Avait-elle eu pour objectif de se protéger elle-même, en se prenant l’autorisation individuelle de détruire des preuves irréfutables qui auraient conduit l’homme qu’elle aimait en prison pour le restant de sa vie ? Non.
Avait-elle obtenu, dans sa liberté d’action, la protection de soi-même ? Bien sur que non.
Sa seule liberté d’action l’avait conduite, pour protéger celui qu’elle aimait, a un manque total de liberté pour deux ans. Aujourd’hui l’échéance s’achevait et la jeune femme aurait bien voulu dire à ce philosophe britannique que la notion de liberté avait bien changé depuis le XIXème siècle.
Et quitte à philosopher sur le thème de la liberté, autant dire qu’en deux ans elle avait eu le temps d’y songer, elle préférait citer Ovide. Certes bien plus ancien que notre économiste philosophe… Mais peut être que ce grec un peu farfelu avait déjà compris que la liberté pouvait se perdre par amour. « La meilleure façon de recouvrer la liberté, c'est de rompre les chaînes qui blessent le coeur et de mettre un terme à son tourment » Et c’était bien son intention. Par chance son père l’y avait aidé en Le chassant loin d’elle et Lui interdisant de revenir. Par amour… deux ans de taule pour avoir aimer. Ça craint. Mais à présent Rachel Lancaster n’y pensait plus. Elle préférait suivre le conseil de George Washington. Planter sa liberté nouvelle, et une fois enracinée profiter de cette plante a croissance rapide. Comme quoi ils sont pas tous cons les présidents…

« Chaussures, du 37, montre en acier, et veste en cuir. Bon retour chez vous Lancaster ! »

Rachel prit ses affaires sans un mot et lança un regard mauvais à la gardienne. Cette garce se foutait royalement du bon retour de Rachel dans sa famille. D’ailleurs elle se foutait même de savoir si la détenue qu’elle remettait en liberté avait vraiment été coupable ou non. D’un certain coté non… mais d’un autre oui. Tu ne peux pas le nier Rachel, t’as bien détruit ces preuves. Certes… La jeune femme mit ses chaussures, et se dirigea vers la porte au fond du couloir. Dans quelques instants, elle serait libre. Libre bordel ! Cela lui faisait un effet tout drôle. Se dire que dans quelques minutes, tout ce dont on a été privé durant ces années, nous ait de nouveau accessible, est une chose a peine croyable. Durant deux ans elle n’avait cessé de songer à ce jour, ce merveilleux jour où elle recouvrerait la liberté. Mais a présent que ses pas la rapprochaient de la porte, au fur et a mesure qu’ils réduisaient a néant ce gouffre entre elle et sa liberté, l’angoisse lui venait. Hey… Rachel ça va ? … J’ai peur !
Oui. Oui elle avait peur. Peur de ne plus savoir vivre en tant que citoyenne. Peur que le monde ait changé durant son emprisonnement. Et peur de revoir ceux qu’elle aimait. Ceux que tu aimes ? Ou tout simplement Lui ? Je ne Le reverrai plus. Plus jamais. Papa le lui a interdis et moi je ne le veux pas. Si tu le dis…

Quoiqu’il en soit, Rachel avait décidé, selon Ovide, de rompre les chaînes qui lui brisaient le cœur, soit tenter de L’oublier, et mettre un terme a son tourment, c'est-à-dire rentrer chez elle, auprès de son père. La jeune femme accrocha la montre à son poignet et regarda l’heure. 15h43… waouh ! Tout ceci lui paraissait irréel, comme un rêve. Elle était a la fois heureuse et terrifiée à l’idée de retourner là, dehors. Qu’allait elle pouvoir faire ? Se trouver un job ? Revoir ses amis ? Déménager ? Qu’est ce que la vie lui réservait d’autre ? Pour l’heure la jeune Lancaster ne songeait qu’à rentrer chez elle, chez papa et se reposer. Des vacances méritées… réapprendre à vivre normalement. C’était peut être ça qui l’angoisser. Faire des petits trucs basiques, banals qui lui avaient tant manqué. Comme par exemple dormir dans un lit deux places avec trois oreillers et pouvoir faire la grasse matinée… Ou encore pouvoir prendre un bon bain chaud et s’occuper de soi, ou alors manger un pot de glace à la vanille en reluquant un vieux film d’Hitchcock à la télé. Oui c’est des petits riens qui procurent un plaisir incroyable lorsqu’ils sont savourés. Rachel s’approcha de la grande porte en fer qui constituait la dernière barrière vers l’extérieur. Plus que quelques pas, et je suis libre… Courage Rachel… Détends toi et respire. La jeune femme était partagée entre excitation et appréhension. Elle ignorait pourquoi mais l’une de ses plus grandes peurs à cet instant précis était d’entendre quelqu’un l’appeler derrière elle et que pour une raison X et totalement injustifiée, on ne la remette en prison. Cela était absolument ridicule bien sur ! Pourquoi aurait on voulu la remettre au trou ? Il n’y avait aucun motif pour cela… Rachel n’avait rien fait. Elle avait purgé sa peine, point, barre. Et aujourd’hui elle était libre. Aujourd’hui elle quittait enfin ces murs gris, cette atmosphère oppressante et froide, la nourriture infecte et ce combat de chaque jour pour avoir la paix, qui avait fait son quotidien pendant deux ans. Inutile de dire qu’elle avait connu l’enfer. Inutile de dire que sans l’enseignement procuré par son père, elle ne s’en serrait pas sorti indemne. Elle se souvenait encore de cette détenue qui était venue la voir pour lui chercher des problèmes et l’avait violenté. Si la jeune Lancaster n’avait pas su se défendre, si son père ne lui avait pas appris à boxer, Rachel aurait fini sans aucun doute à l’infirmerie et dans un très mauvais état. Par chance elle avait aligné son adversaire et on lui avait foutu la paix à partir de là. Le reste du « séjour » s’était passé sans incidences et Rachel n’était pas femme à chercher des problèmes. Elle s’était faite une « copine » et avait passé son temps à jouer au basket. Les visites régulières de son père l’avaient incroyablement aidé a tenir pendant ce temps, où privée des siens et malheureuse, elle avait parfois préféré mourir. Mais bon, tout cela était loin a présent. La grande porte de fer s’ouvrait devant elle et son cœur s’emballait.

Un pas… puis un autre… et encore un… La ligne franchie, la limite de passée. La prison derrière…. Le cœur au bord des lèvres, la jeune femme s’arrêta et regarda autour d’elle. Elle y voyait le monde. Un monde libre et sans entrave a travers ce simple parking de sable. Rachel sursauta en entendant la porte se refermer derrière elle. Elle tourna la tête vers ce qu’elle avait espéré franchir tant de fois et sourit, émue. Je suis libre ! Oui Rachel tu es libre, libre de vivre, libre de mouvement, libre de regarder le soleil a ta guise. Ce qu’elle fit en levant les yeux vers le ciel. Il était d’un bleu différent. Bien différent de ce qu’elle pouvait voir dans la cour de sa prison. Elle huma l’air, inspirant et expirant, profitant de sa première bouffée de liberté. Waouh ! Ce que c’est étrange, ce que ça fait du bien. Un frisson la parcourut, et elle sourit. Bien qu’encore sous le choc de sa très récente libération, Rachel était heureuse. Elle allait pouvoir rentrer chez elle, revoir son père. La jeune femme s’avança sur le parvis et enfila sa veste en cuir tout en observant sa nouvelle liberté. Elle avait le visage fatigué mais heureux quoiqu’un peu sous le choc. La jeune femme savourait le contact du soleil sur sa peau, de même que la liberté de mouvement qu’elle avait dans ses fringues. Fini l’uniforme gris beige de taularde, elle retrouvait un jean déchiré aux genoux, un tee shirt simple et sa veste en cuir. Panoplie complète du routard et qu’elle portait pendant son adolescence. Rachel avait préféré se pointer a la prison avec des vêtements qui donnent pas envie (xd), car elle savait qu’il arrivait parfois aux gardiens et gardiennes ‘d’emprunter’ les affaires des détenus. Par conséquent elle était sure de tout retrouver à sa sortie, ce qui se vérifiait a présent.

Rachel Lancaster descendit les quelques marches du parvis, scrutant le parking de ses yeux bruns. Le vent lui foutait le visage, mais pour une fois elle ne se plaignait pas que ses cheveux lui balayent la figure. On ne se plaint pas quand sort de prison. La jeune femme lâcha un profond soupire avant de dégager une mèche de cheveux qui lui cachait la vue. Elle s’arrêta encore une fois et attendit, l’œil aux aguets. En réalité Rachel était à la recherche de quelqu’un. Son père pour être plus précise. Elle était persuadée qu’il était là, qu’il était venu pour la chercher et la ramener à la maison. Papa où es tu ? Non elle en était certaine. Son père l’avait accompagné durant ces deux ans, l’aidant à surmonter cette épreuve. Il avait toujours été là, pour elle. Même à la mort de maman il avait été là. Alors aujourd’hui n’échapperait pas a la règle, papa serait là, pour elle, pour l’aider a faire face a nouveau. Elle inspira et expira profondément à la recherche de la voiture significative de Gabriel Lancaster, son paternel. Ce jour resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Le jour où elle avait retrouvé sa liberté. Ça y est… Miss Lancaster venait de planter la graine de la liberté dont parlait George Washington. Et cette plante a croissance rapide sortait a présent de terre tout en s’enracinant profondément devant le Centre de Détention pour Femmes de Washington.
C’est alors qu’elle le vit…
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