Hacker's Revenge
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De l’action, de l’intrigue et une bonne dose d’humour. Entre la saga des Die Hard, Opération Espadon et Braquage à l’italienne venez prendre part a cette course contre le temps, où seul l’argent et votre faculté a vous sortir du merdier sont de rigueur.
 
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 Souffle des indécis [Libre]

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Anita Wong
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Anita Wong


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MessageSujet: Souffle des indécis [Libre]   Souffle des indécis [Libre] Icon_minitimeLun 10 Mar - 23:18

    Je crois que je n'ai jamais autant aimé les nuits chaudes qui viennent s'offrir à Washington de temps à autre, les ciels peuplés d'étoiles, c'est l'un de ces temps qui vous laisse avec plaisir devenir ce que vous ne sembliez pas espérer, c'est encore le peu d'instant qui me fait rêver quand j'entrouvre doucement la fenêtre de mon appartement. L'air capiteux qui vient m'étouffer un instant me fait fermer les paupières et mon corps simplement retenu par une robe de nuit en soie parme semble se plaquer un peu plus sur mon corps nu, j'ai l'impression de sentir les parfums des fleurs en pleine apparition, j'ai comme la sensation que la vie s'offre à moi par l'expression d'une telle chaleur et je préfère la supporter plutôt que de la dénaturer en allumant un ventilateur, après tout, il serait bien idiot de ne pas profiter des instants intimes que m'offre mon appartement. Je ne suis pas spécialement bien située, peut-être un peu trop haute dans cet immeuble mais je conserve tout de même l'impression d'être si proche de Central Parc qui m'offre l'odeur du printemps surprit par un été trop rapide, le genre de chose qu'on ne vit que dans d'autre pays où l'humidité a déjà fait sa place, mais ici, non, j'en reste étonnée et je préfère l'apprécier à sa juste valeur. J'ai les mains moites, mes cheveux ont finit par se plaquer sur mon visage et une mèche de mes cheveux noirs s'amuse pourtant à venir titiller mes lèvres perlées d'une rosée étrange, je me sens bien, je préfère fermer les paupières et respirer une dernière fois cette air avant d'aller m'y offrir toute entière, puisqu'après tout, j'ai la sensation de lui appartenir, d'appartenir à ces temps si rares qu'ils conservent auprès d'eux les êtres qui en possèdent les secrets, et ces derniers, il me les a soufflé je le sais bien, alors pas la peine d'y penser à nouveau, ma décision est prise, je suis prisonnière de ce désir sans queue ni tête, et mes mains referment avec une certaine délicatesse cette fenêtre sans pour autant empêcher un soupir quand la poignée se tourne et que l'air frais commence à reprendre ses droits sur mon logement. Non, je ne le subirai pas plus longtemps, j'ai envie de sortir d'ici.

    Il faut le dire, je n'habite pas dans le plus bel appartement qui soit, il est plutôt petit et bien plus à cause des nombreuses machines qui le peuple, ordinateurs, écrans, le tout réfrigéré par de nombreuses tours, un système de sécurité à la pointe de la technologie, je ne suis pas en reste, c'est certainement pour cette raison qu'à l'instant j'ai envie d'autre chose et que je finis enfin par me diriger vers ma salle de bain pour enfiler une robe d'été légère et blanche, certainement transparente en vue de la chaleur ambiante et de sa place sur mon corps frêle, tant pis si cela est osé, j'ai besoin, terriblement besoin, d'aller m'offrir à cette sensation, d'aller parcourir quelques instants Central Park, pas la peine de me maquiller, je ne suis pas de ces gens là, je préfère ne pas attacher mes cheveux et les laisser voler au gré de mes pas amplifiés par le désir intense d'enfin arriver au lieu tant désirer, enfiler rapidement des chaussures élégantes et compensées pour me permettre d'aller au plus vite, saisir le téléphone portable pour me prévenir de la moindre intrusion et je ne tiens déjà plus, je me saisis de mes clefs et claque cette horrible porte pour finir par dévaler les escaliers un à un, je suis impatiente, je n'attends que ce moment propice si bien que je ne prête plus qu'attention à cela et la bouffée de chaleur qui m'emplie à nouveau les poumons quand je finis enfin par ouvrir la porte de l'immeuble me tire un immense sourire tandis qu'à nouveau, ma robe se plaque contre moi, au plus près, presque comme une seconde peau, je finirai vraiment par me sentir nue mais qu'importe, je me sens bien et je file vers le parc, pas la peine de prêter attention aux passants, je préfère ne pas m'attarder sur ces visages lourds de sens et terriblement silencieux, à quoi rêvent-ils donc? Je sens que cet homme n'espère que mon corps lové contre le sien, celui-ci aspire à l'odeur de mes cheveux quand un autre pense surement à sa bien aimée en saisissant ses mains, je ne veux plus être comme eux, je ne pense plus qu'à ma famille, à ceux que j'aime et à mes buts, à mon plaisir de sentir une nature environnante qui me rassure parfois par rapport au reste du monde. Je crois que sentir l'odeur du pollen, la proximité des arbres, le bruit des feuilles continue à me rassurer de plus en plus.

    J'y suis,je suis là, si proche de ce bois et je finis par poser un pas dans la terre, par frôler l'écorce d'un chêne, je me sens vivante et si il n'y a là qu'un certain nombre de junkie, de couple amoureux, j'ai aussi ma raison de venir m'offrir à ce lieu, une façon de couper avec ce monde électronique où je me sentais particulièrement bien, vraiment à l'aise, enfin qu'importe, je la vois la nature en plein essort autour de moi, j'ai l'impression que chacun de ses bruits, chacun de ses murmures m'emplit peu à peu et je trouve encore un instant qu'un genre de dieu s'amuse à venir m'habiter, à me dire de m'accomplir loin des machines, un retour à la tradition peut-être, je l'ignore mais mes pas me mènent à un banc ou je trouve enfin le plaisir de m'assoir, de déposer mon corps parcourut de frisson étranges certainement dues à la chaleur qui à collé ma robe et mes cheveux à mon corps, j'ai la sensation d'être une nymphe parvenue des eaux sur cette terre et je renverse enfin ma tête en arrière quand une brise légère vient parcourir mon visage. Les mains posées sur mon visage, je sens la chaleur au plus profond de mon être, je boue tout autant que ce lieu, à trop conserver de choses au plus profond de moi, à ne jamais rien exprimer j'ai dut en venir à cruellement intérioriser et à me perdre, j'ai envie d'hurler à quel point je le déteste, Sam, j'ai envie d'hurler aussi comme j'aimerai que ma mère continue à vivre, en fait, selon l'une de mes traditions, j'entame une prière bien particulière après avoir lancé une pièce derrière moi pour enfin finir par croiser mes jambes qui glissent l'une contre l'autre, certainement dut à la chaleur. Il y a bien un bruit non loin de là, est-ce donc encore une brise qui s'apprête à me parcourir et me soulager de mes poids? Je suis incapable de les porter, ils sont devenus de plus en plus lourd et je courbe un peu plus l'échine chaque jour, qui pourrait donc bien finir par le comprendre? Qui? Possédez vous une telle réponse?

    Je l'entends encore approcher, mais qu'est-ce donc que ces pas? Je ne préfère pas imaginer, pourquoi le monde m'a-t-il laissé un coeur de glace et offre-t-il à ces couples que je vois passer la flamme de la passion et de l'amour? N'y a-t-il donc pas assez d'injustice? Est-ce là une partie de mon prix à payer pour avoir apprit à manipuler les nombres? Je pensais qu'une vie de surdouée s'accompagnait souvent d'aides diverses et de facilité, ce que j'ai pu faire erreur! J'aimerai juste me consacrer encore à cette nature et peut-être me perdre en elle, je n'ai plus envie de continuer cette horrible mascarade, je crois que je suis bel et bien fatiguée, fatiguée de tout cela, de ce travail horrible, de ne plus vivre que pour une traque et une défense, pourquoi ne pas m'offrir autre chose? Pourquoi le monde a-t-il sombré de la sorte? Je finis par saisir mes cheveux pour les monter en un chignon parfait, ce mouvement m'oblige à une cambrure particulièrement agréable qui fait à merveille ressortir mes attributs, j'en suis consciente, j'ai besoin je crois de sentir que je suis de chair et que je peux encore provoquer d'autres réactions que l'admiration pour mon intelligence... J'ai envie que cette chaleur soit tout autant dut au temps qu'à mes humeurs, et je meurs d'envie que cette présence qui s'approche soit un regard différent de cette neutralité trop ambiante.
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Julian Van Pelt
¤ Blackhearted Traitor ¤
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<u><b>Casier Judiciaire</b></ : Vol avec effraction - Faux et usage de Faux - Piratage informatique de la Banque Nationale Britannique

\"Affaires\" en cours, mais sans arrestation: Traffic d'armes (principalement) et affaires avec quelques barons de la drogue colombiens.
<b><u>Relations</u></b> : Adam Gordon - Son neveu
Miguel Vasquez - Une connaissance

Une haine farouche vis à vis des Lancaster, de Cooper et de quiconque rejoint leurs rangs.
Bien entendu, aucun criminel n'aime les forces de l'ordre (enfin, les forces de l'ordre intègres, du moins. Les corrompus, c'est une autre histoire)

Judith Sparrow se voit accorder ses faveurs de temps à autre... Ce qui n'est pas le cas de tous les contacts de cette dernière.

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MessageSujet: Re: Souffle des indécis [Libre]   Souffle des indécis [Libre] Icon_minitimeJeu 13 Mar - 17:53

    Que fais-je donc ici ? Je l’ignore.. je sais juste avoir éprouvé le désir incroyable de sortir de chez moi, et d’aller faire un tour. Mais où donc aller ? Après tout, je m’en moque, je verrais bien quand j’y serais. Je suis en route, mon Aston Martin V12 Vanquish ronronnant doucement, faisant câlinement trembler mes doigts sur le volant, presque imperceptiblement. Cette voiture est ma perle, ma favorite, mort à celui qui oserait la toucher sans mon accord.
    Un feu tricolore… J’oubliais… Je me trouve désormais en plein Washington, je ne peux légalement pousser la vitesse du véhicule à son paroxysme ? Je m’arrête et regarde sur ma gauche, espérant tromper mon impatience par une observation brève de lieux qui ne méritent pas mon attention. Et c’est là qu’il arrive… Belle bagnole, mais bas de gamme comparée à la mienne. Le pauvre, il s’imagine tout puissant dans cette tire. Ce chien mâche un chewing gum, et uniquement à ça, je le catalogue dans la catégorie «mauvais genre» des êtres qui peuplent cette planète.
    Je rêve, il fait rugir son moteur, me sourit d’un air confiant et me lançant un clin d’œil qui ne pouvait que souligner sa prétention à la victoire. Idiot… A peine le feu est-il passé au vert que s’engage une brève altercation de dextérité au volant. Je ne suis pas un pro du volant, mais en ligne droite, dans ce genre d’affrontement, je suis le meilleur. Personne ne pourrait me vaincre alors, et c’est exactement le cas de cet imbécile finit. Une petite queue de poisson bien calculé, suffisamment proche pour lui faire peur, mais pas au point de risquer le choc. Après tout, cela risquerait d’abîmer mon bijou.
    A-t-il été surpris ? Le fait qu’il braque à droite pour se prendre une voiture à l’arrêt de plein fouet semble l’indiquer. Après tout, ce n’est que justice : sa poubelle finira finalement à l’endroit qu’elle n’aurait jamais dû quitter.

    Cet évènement aura au moins eu le mérite de me calmer, et je ralentis quelque peu. Et finalement, je les retrouve. Un SUV noir, banalisé, mais possédant à son bord un chauffeur et deux gardes du corps. Toujours occupés à me suivre, après tout, je les paie pour ça, non ? Au moins, ils ont la présence d’esprit de deviner quand j’ai besoin d’un minimum d’espace, même s’ils ne sont jamais loin. Cette attitude me fait sourire, jusqu’à ce que finalement, je réalise où je me trouve. Le quartier «modeste» de Washington. Pas encore les quartiers extrêmement pauvres, mais non plus les larges rues résidentielles non plus. Juste un quartier «simple», dans lequel habite l’une de mes employées favorite actuellement. Après tout, elle a tout pour me plaire: un talent indéniable en informatique, une plastique de rêve, un dégoût farouche pour Sam Cooper (de la haine, peut-être ?), une langue acérée et un regard déterminé. Oui, elle me plaît, elle ne se laisse pas faire à tout va, elle garde la tête sur les épaules.

    Oh et puis, pourquoi ne pas lui payer une petite visite, à elle qui a jusqu’à présent su refuser mes offres de logement dans la villa. Ce n’est pas comme si je manquais de place.. Peut-être devrais-je retenter ma chance.. Elle aime sa famille, si nécessaire, on les loge avec, tant qu’on y est. Je me moque de sa famille, tant qu’elle ne vienne pas farfouiller dans mes affaires et qu’elle n’empêche pas Anita de travailler correctement pour moi. Vu le salaire, ça serait quand même un beau comble.

    Voici que je m’engage dans la rue dans laquelle se situe l’appartement de cette charmante jeune surdouée du clavier… Je ralentis grandement, histoire de ne pas faire vrombir le moteur dans cette rue ô combien silencieuse. La nuit est chaude, mais un léger courant d’air traverse la voiture de part en part, offrant une fraîcheur ô combien nécessaire. C’est pourtant pas comme si je suis très chaudement habillé. Juste un ensemble comme un autre. Mais à peine approche-je mon véhicule dudit appartement que je la vois, dans une tenue qui, si je disais qu’elle me laissait indifférent, ferait de moi un menteur. Anita est réellement une belle femme, une perle qu’il possède dans son écrin de codes électroniques et de chiffres transférés d’un compte à l’autre. Elle s’avance vivement dans la rue, comme si elle ne vivait qu’à l’air libre. Après un instant de réflexion, je la comprends : la chaleur générée par les unités se trouvant dans son appartement ne doivent pas forcément offrir une ambiance adéquate, surtout en cette chaude soirée. Doucement, à vitesse plus que réduite, je la suis, même s’il me semble deviner sa destination. Et même si je ne m’étais pas trompé, cela aura eu le mérite de me faire bénéficier un peu plus longtemps de ce rayon de soleil baigné par la lune.

    Elle entre dans le parc, moi je me gare, et d’un regard, affecte deux des trois hommes à veiller à ce qu’elle ne soit pas endommagée ou même importunée par la population nocturne du coin. Je m’enfonce doucement dans le parc à mon tour, prenant garde à ne pas me faire entendre. Mais au final, je m’en moque, n’ayant rien à craindre de la jeune femme. Les branches craquent volontiers sous mes pas, suivies d’un écho pas si lointain.. L’un des gardes me suit, à distance respectueuse, se contentant de me garder en vue, sachant ce qu’il risquait s’il osait me déranger.

    Elle s’assoit sur un banc, s’attache les cheveux. Et je me surprends à la voir, l’espace d’un instant, autrement qu’en tant qu’employée. Mais je replace rapidement mes idées en ordre, après tout, elle me reste fidèle tant que j’ai de l’argent à lui prodiguer, et a donc tout intérêt à protéger comme moi le pactole qui repose secrètement dans le sous-sol secret de mon habitation.
    Pourtant, l’espace d’un instant, je me demande quelle sera sa réaction lorsqu’elle réalisera que ce n’est que moi, à nouveau. Un sourire empreint mon visage : je suis curieux de voir ça…


    «Ainsi donc, voilà ce que fait Miss Wong lorsqu’elle n’est pas devant l’écran d’un ordinateur… Charmant passe-temps, je te l'accorde, qui mérite bien un "bonsoir"» dis-je, à demi sérieux, l’air plus taquin que moqueur, en saluant faiblement. Il m’est très rare d’agir ainsi, je me jure que lorsque je rentre, je prends une douche froide. Histoire que tout redevienne comme avant.
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MessageSujet: Re: Souffle des indécis [Libre]   Souffle des indécis [Libre] Icon_minitimeDim 16 Mar - 21:57

    J'ai chaud, encore et toujours, si bien que je n'entends que peu les pas qui s'approchent, pourtant je finis enfin par me concentrer sur ces derniers et découvrir peu à peu un pas qui me reste tout à fait familier, Julian, mon "cher" patron, simplement celui qui finit encore et toujours par me donner l'argent nécessaire pour subvenir aux besoins de ma famille et aux miens et celui qui sait à merveille attiser ma haine à l'encontre de Sam, c'est déjà ça, mais bref, peu importe, je finis enfin par fermer encore un instant les paupières avant de m'offrir le droit de le laisser approcher sans dire un mot, après tout, que dit-on à son patron dont on ne connait rien et surtout dans une tenue comme celle-ci? Je ne suis pas présentable et la chaleur ambiante me rend certainement plus sexy que je n'ai cherché à l'être mais voilà mon malheur: je sais bien que cet homme adore les femmes, après tout, j'ai appris à changer ma tenue vestimentaire pour lui convenir un minimum, une étrange demande pour un patron, mais bref, passons, enfin il a tout de même finit par faire comprendre à la majorité de ses employés qu'il était capable de faire passer un nombre affolant de femmes dans son lit et en cet instant, j'avoue craindre qu'il me prenne pour ce que je ne suis pas, une victime de plus pour sa libido, pour ses nombreux désirs... Si j'ai oublié Sam ce n'est certainement pas pour me lancer dans une aventure ou je ne serai que le jouet d'un homme bien plus cruel, il m'a déjà engagé pour le faire enrager, il n'ignore pas que coucher avec moi serait un poignard dans le coeur de cet enfoiré de Sam, je n'ai pas envie d'être un pion, un jouet de plus, je l'ai certainement été trop longtemps tout au long de ma vie. Je n'ai pas l'habitude des hommes mais à l'instant, la seule chose qui me passe en tête est bien le fait de me faire désirer sans être atteignable, si il ne peut pas m'avoir, comment réagira-t-il? Je le sais, mon boss a un certain goût du défi, à vrai dire, il adore ça même, j'ai l'impression que c'est une des seules choses qui en vienne à le rendre à l'aise, alors autant m'approprier un instant cette lueur de défi, si je deviens plus qu'une employé mais aussi plus qu'une simple fille d'un soir, je risque d'y gagner beaucoup, et puis je continue à ne vivre que pour l'amélioration de mon matériel informatique, insiste un peu Anita, joue la femme fatale et tu obtiendras le nécessaire pour survivre au côté de ce diable. Enfin je finis par être tirée de ma rêverie, il vient de s'approcher de moi pour m'offrir quelques mots, je ne peux pas m'en empêcher, je plante un regard acerbe sur lui, ni plus, ni moins, et je finis par poser mes mains sur mes jambes croisées comme une fille sage.

    -Bonsoir Monsieur Van Pelt, bien entendu, il me faut bien passer un peu mon temps et puis mon appartement était une véritable fournaise. Mais je vous en prie, installez-vous.

    Je ne sais pas vraiment ce qui me prend, je dois être un peu trop dans mon rôle de femme fatale mais ma voix est plutôt suave, je l'expliquerai certainement par le temps chaud qui fait ressortir ce qu'il y a de plus étrange chez un être, mais je finis par m'éloigner un peu du centre de ce banc pour lui désigner de la main une place non loin de là. Ca ne me ressemble vraiment pas mais je me force, je ne veux pas être éternellement une employée qui vit la précarité de son emploi, c'est absolument hors de question. J'ai besoin d'enfin sentir mon importance dans cette affaire, je ne veux pas me prostituer pour le bien des miens, mais je peux encore jouer des mes atouts de femme! Je ne suis pas incapable de ce genre de choses j'en suis persuadée, bon sang, un peu de courage Anita, ce n'est pas si complexe que ça! Allez fais donc tes preuves ne serait-ce que quelques minutes dans ta vie!

    C'est partit, prend un peu sur toi, et cette chaleur, c'est invivable, j'ai vraiment l'impression d'avoir mes vêtements qui m'offrent une seconde peau, comment peut-on vivre dans une fournaise pareille? Je finis par remarquer enfin qu'il est accompagné par ses gardes du corps, comme d'habitude, ça me donne une impression folle de mafia, oui c'est ça, je suis presque membre d'une mafia ou d'un gang! C'est tout à fait l'idée qui me vient en tête et j'ai le coeur qui bat à cent à l'heure, comment le faire désirer sans être prise pour l'une de ses proies trop simple à obtenir? Je finis par passer ma main dans mon cou que je révèle encore un fois à son regard pour étouffer un soupir, j'ai si chaud, tant et si bien que je remonte assez ma robe pour découvrir un peu plus mes jambes nues qui subissent peu à peu l'air chaud à leur tour, n'étaient-elles pas mieux cachées sous cette jupe et loin de son regard? Je l'ignore mais je ne doute pas que ce que je fais pour l'instant me sera suffisant, je me sens incapable d'aller plus loin, je ne connais pas encore trop ce genre de choses, je reprends une bouffée d'air et je tourne encore mon regard vers lui sans un sourire, après tout, je reste encore et toujours cette idiote incapable de sourire!


    -Et que venez-vous donc faire dans le coin?
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MessageSujet: Re: Souffle des indécis [Libre]   Souffle des indécis [Libre] Icon_minitime

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